Par Félix Brun – Lagrandeparade.fr/ « Parce que…parce que les hommes se sont pris pour des dieux. Parce que les récoltes ne suffisaient plus à les nourrir, que le système d’échange qu’ils avaient mis en place s’est écroulé sous son propre toit. » Tout s’effondre, « le capitalisme du désastre » vit ses dernières heures et l’univers s’englouti dans un abîme de sauvagerie, de ruine, de catastrophe… » dans ce monde où la barbarie renaissait dans sa forme la plus primitive. »
Un acte de terrorisme détruit l’écluse qui retient l’eau de refroidissement d’une centrale nucléaire et tout s’enchaîne vers le chaos que l’auteur raconte à travers neuf personnages, neuf vies, neuf survies, neuf destinées qui vont croiser leurs chemins, leurs épopées, leurs infortunes dans les décennies qui suivent. Neuf, un chiffre symbole des religions, qui, chez les hébreux, est le signe de la vérité.
[bt_quote style=”default” width=”0″] La longue histoire était en marche depuis bien trop longtemps.[/bt_quote]
Guillaume Kosmowski invite le lecteur dans une fiction très réaliste, très documentée, très humaine ; avec le sens des réalités il dénonce les dérives d’un capitalisme outrancier et d’une course folle à l’énergie nucléaire. L’écriture est précise, ciselée, délicate. Un bon moment de lecture et de réflexion, en espérant que « la révolution des possibles » se mette en marche.
Les écluses du temps
Auteur : Guillaume Kosmowski
Edition : GK éditions
